Bonjour les gens, ici, nous nous retrouvons pour une troisième (ouai ça commence à faire beaucoup u_u) fiction.
Contrairement aux deux premières, l'Ange Démoniaque et Alpha et Oméga, cette fiction est toute neuve, et c'est la première fois que je la publie. En fait, c'est BestLecture qui m'a donné envie de l'écrire (vous comprendrez).
En fait, cette histoire raconte l'histoire d'une jeune fille qui a pour nom Aëlys (se prononce Aéliz), et qui se retrouve trnasportée dans le vrai sens du terme dans les livres. Elle est en fait condamné à passer le restant de ses jours en passant de livre en livre, d'histoire en histoire... Au début elle trouve ça cool, mais vous vous doutez bien que ça va virer au cauchemar...
Et donc elle passera dans les livres que j'ai lus et dont je connais l'histoire bien sur.
Mais le problème est que tout le monde ici ne lit pas les livres que je lis. Le principe va être simple. Il y aura des "volumes" pour chaque livre, mais chaque volume est indépendant d'un autre. Prenons par exemple le fait que j'ai écrit un premier chapitre sur La Guerre Des Clans, livre que vous n'avez pas lu, et un deuxième avec Fairy Tail, livre que vous avez lu. Vous pouvez directement passer à Fairy tail, vous pourriez quand même suivre l'histoire et ça ne vous spoilera pas.
Donc chaque "volume" est entièrement indépendant des autres. BestLecture est un site ou on conseille des livres, mais aussi un site ou on se fait conseiller. On ne doit pas conseiller mais ne pas lire les livres des autres ou inversement. C'est les deux à la fois. Et plus je lirais vos livres et plus vous lirez les miens, plus vous pourrez lire de chapitres de cette fiction.
Bref, c'était une trèèèèèèès très très longue introdution pour présenter ce système, maintenant, place à la fiction :
J’adore lire. C’est ma plus grande passion. Dès que j’ai deux minutes, j’ouvre un livre, quel que soit le genre, BD, manga, roman, histoire policière, de romance, philosophique... Tout ce qui me tombe sous la main me suffit.
Ma passion pour les livres dépasse l’entendement. On me le dit souvent.
Je lis partout. N’importe quand. N’importe comment. Et pourtant, je cherche encore. Je cherche un livre parfait. Celui qui mérite 20/20. La perfection.
Mais je n’aurais pas l’occasion de continuer de la chercher.
Ma vie de lycéenne ordinaire était terminée le jour où le livre m’a absorbé. Elle s’est terminée, et n’a jamais pu reprendre.
C’était un jour tout à fait normal. Je lisais une série que je lisais depuis longtemps : Fairy Tail, manga shonen.
Un livre auquel je donnais un 16/20, ce qui est une assez bonne note venant de moi. Des chats. L’histoire est peut-être simple, mais le dessin si bien fait, le découpage si bien maîtrisé que ce manga méritait une note assez bonne.
Mais ce jour là, lorsque j’ouvris le livre, rien de ce qui arrivait normalement ne s’est produit. Ma tête tournait. Devant mes yeux apparaissent des lettres dorées, des lettres qui bougeaient sans cesse. Je fermais les paupières, essayant d’ignorer cette migraine horrible qui me brouillait l’esprit. Que se passait-il ? Je me le demande. Et me le demanderai encore et encore.
Je n’oublierai jamais cette voix, ce qu’elle m’a dit. Cette voix était aigüe, mais si froide et si dure que le son était presque nocif pour l’oreille. Les mots qu’elle avait prononcés étaient gravés à jamais dans ma mémoire.
« Tu ne connaîtras pas de repos. Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année... Tu vogueras de livre en livre, sans repos, sans répit. Ta vie ne sera plus que ce voyage dans les pages, dans les mots. »
Au moment où elle m’avait dit ça, je ne comprenais pas encore ce qu’elle essayait de me dire. Maintenant, c’est clair comme de l’eau de roche : je serais la prisonnière des pages, incapable de sortir de ce monde de livre. Dès que je sortirai de l’univers d’un livre, j’arriverai dans celui d’un autre bouquin. Et cela jusqu’à ma mort.
Pour l’éternité.
Mon destin était scellé.
Chapitre 1, réveil |
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Je me réveillais dans une ville, sur un pavé de pierre. Il y avait beaucoup de monde autour de moi, tous me demandant si je voulais de l’aide. C’est vrai qu’après tout, j’avais l’air d’une mendiante, allongée comme ça sur le sol de cette ville.
D’ailleurs, quelle ville ? Elle avait l’allure d’une ville assez vieille, sans grattes ciels, sans centres commerciaux. Puis je vis un cristal faire jaillir de l’eau dans une fontaine et je reconnu l’endroit. Magnolia, ville du royaume de Fiore, monde d’Earthland, manga Fairy Tail. J’étais dans l’univers de Fairy Tail. Mon hypothèse me fut confirmée quand je vis en face de moi le gigantesque bâtiment de la guilde. Par son apparence, on pouvait en juger que je me situais juste avant l’arc de l’île Tenro, question temps. Je me rendis compte que j’étais en jupe assez courte, et il se mit à neiger. Craignant le froid, j’allais me réfugier dans la guilde, avec l’espoir que je pourrai m’y réchauffer un peu. Je me demande ce qu’il m’est passé par la tête au moment ou j’avais pris cette décision. Le vacarme était juste effroyable, il y avait des combats, une odeur de cigare dans l’air, et une température pas si différente que celle au dehors. Je soupirai, avant de remarquer que Makarof, maître de la guilde, m’observait. Que me voulait-il ? Il pouvait toujours rêver si il espérait faire de moi une membre de cette guilde. Makarof : Bonjour jeune fille, que viens tu faire ici ? Moi : Je me suis fait surprendre par la neige, et la porte ici était ouverte. Makarof : Quelle est ton nom ? Moi : En quoi cette information vous apportera quelque chose ? Je n’avais pas l’habitude de jouer les malpolies, mais je n’avais aucune envie de sympathiser avec le maître de cette guilde. J’en ai toujours eue horreur. Rien que les personnages principaux du livre étaient eux même pourris. Lucy ne servait à rien, Natsu avait le QI d’une huître en décomposition, et Grey avait un caractère de cochon. Seule Erza était correcte. Makarof : Rien, mais je ne t’ai jamais vu à Magnolia, alors je me posais la question. Moi : Je ne suis pas d’ici. Makarof : En voyage ? Moi : Involontairement. Le vieux soupira ; mes réponses courtes et froides semblaient l'agacer. Makarof : C'est-à-dire ? Mais quelle curiosité agaçante ! J’avais mes affaires, je ne veux pas qu’il mette le nez dedans. J’écartais donc la question. Moi : Mon nom est Aëlys. Makarof allait répondre quand une fille arriva. Oh non. Pas elle. Lucy Heartfilia, surement celle pour laquelle je voue le plus de haine dans ce manga. Je me demandais comment j’allais faire pour résister à l’envie de la poignarder. Lucy : Nous avons une nouvelle ? Makarof : Pas tout à... Moi : Non. Je ne compte pas intégrer cette guilde. Lucy sembla me dévisager, mais je ne voulais pas croiser son regard, elle m’insupportait déjà. Lucy : Alors que fait tu ici ? Moi : Je suis venue me protéger de la neige, Lucy Heartfilia. Lucy : Tu connais mon nom ? Les magazines parlent donc autant de moi ! Je n’aimais pas faire ça, mais si elle commençait à prendre la grosse tête, je vais être obligée d’être désagréable, ou sinon je risque de la tuer. Moi : Non. Je connais ton nom mais aussi toute ton histoire, chose qui n’est pas révélée dans les magazines. Je connais tout sur tous les membres de la guilde, ici. Je connais même le secret absolu de Fairy Tail, celui que seul Makarof connait. Le maître de la guilde tressaillit. Je n’avais pas eue l’idée de révéler à tout le monde Lumen Histoire. Mais je ne voulais pas rester poireauter là. J’avais ce pressentiment que cette voix qui m’avait parlée avant mon arrivée à Magnolia disait vrai. Je savais en quelques sortes que je n’allais jamais retrouver la même vie qu’avant. Alors au lieu d’être simple spectatrice, autant jouer pour de vrai sur la trame de l’histoire, non ? Moi : Ce secret que tu désire garder pour toi seul, Makarof, pourquoi ne pas le révéler aux autres ? J’avais commis une grave erreur en le provoquant. Tous les membres de la guilde avaient désormais le regard braqué sur nous. Le maître de la guilde me traina au dehors, sous la neige tombante. Makarof : Comment sais-tu... Comment connais-tu l’existence même de Lumen Histoire ? Moi : Bonne question, Makarof Drear. Je me suis toujours dit que mon insolence ma perdra. Combien de fois est ce que mes parents m’ont punis de sortie à cause de ça ? Je ne les compte plus. Mes parents... Je ne saurais dire s’ils me manquaient. Pour le moment, je me réjouissais presque de cette situation, je pouvais voguer dans un livre, en changer l’histoire, faire ce que je veux dedans. Belle perspective n’est ce pas ? Makarof : Ecoute je ne sais pas comment tu as eu ces informations, mais tu n’a pas intérêt à les révéler à qui que ce soit, sinon... Moi : Sinon quoi ? Tu me tueras ? Je me posais soudain une question : est ce que si je mourrai là, je serais propulsée dans un autre livre, ou je mourrai pour de bon ? De toute façon, il ne me tuera pas. Il n'a pas le droit. Moi : Je révèlerai ton secret si je veux, un point c’est tout. Makarof : Toi... Je ne pu m’empêcher de sourire. Cette satisfaction de tout contrôler était énorme. Makarof : Qui est tu ? Moi : Je vous l’ai déjà dit non ? Je m’appelle Aëlys. Makarof : Je veux savoir d’où tu viens. Moi : Ca ne vous regarde pas. Makarof : Tu es magicienne ? Moi : Loin de là. Maintenant, j’aimerai rentrer à l’intérieur, il ne fait pas chaud ici. J’étais plutôt fière de moi. J’avais un pouvoir absolu sur la guilde, seulement grâce à mes connaissances. |
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J’avais un pouvoir absolu sur la guilde... C’est ce que je pensais.
Mais le lendemain fut si différent que ça en aurai été presque drôle si ce n’était pas aussi effrayant. Déjà, la nuit. Je l’avais passée tourmentée, je ne faisais que penser au monde réel. Mes parents devaient s’inquiéter énormément pour moi... Ma meilleure amie, Lys, la reverrai-je un jour ? En pensant à elle, je me sentis mal. Je savais que je ne la reverrai pas. Je le savais... Et comme si ça ne suffisait pas, quand j’ai enfin réussi à chasser toutes ces pensées, j’entendis une voix dans ma tête, une voix que je reconnaissais. Mavis : Comment ? Répond moi, comment connait tu le secret de Lumen Histoire ? COMMENT ? Je fermais les yeux, avec l’espoir que cette voix sortira de ma tête... En vain. Moi : Je ne compte pas te le dire. Mavis : Répond ! Répond ! Moi : Non. Tu n’a qu’a essayé d’y répondre avec tes calculs, Mavis Vermillion. Le fantôme eue l’air désemparée, surprise que je connaisse son nom. Un point pour moi. Mavis : As-tu donc la connaissance absolue ? Moi : Loin de là. Mais je sais des choses que tu ne voudrais surtout pas que je raconte à la guilde. Mavis : Comme quoi, par exemple, me mit-elle au défi. Moi : Que tu as été l’apprentie de Zeleph, par exemple. Je regrettais alors mes mots. Mavis eue d’abord l’air surprise, avant de céder place à une tristesse infinie. Je m’en voulais. Mavis était l’une des seuls personnages que j’appréciais. Ne savais-je donc faire que de la provocation ? Cette fois ci, essayons d’être un peu plus douce. Moi : Je ne le dirai à personne, promis. Mavis : Comment pourrai-je te faire confiance ? Si on pouvait tuer quelqu’un du regard, je serai morte. Mavis : Ecoute-moi bien, Aëlys. Je ne sais pas d’où tu viens, ni comment tu sais tout ça. Mais je te le jure, si tu révèle mon secret, je n’hésiterai pas à te tuer. Mavis n’aurait jamais parlé de tuer quelqu’un comme ça. Avait-elle si peur qu’on connaisse la vérité ? Sauf si c’est cette étendue de connaissances qui l’inquiétait... Après tout, j’avais lue toute la série, je connaissais tant de choses... Il est normal qu’on se méfie de moi. Je retenais mon souffle. Je ne voulais pas que la stratège des fées voit ma panique. Surtout pas. Pourtant, Mavis sembla lire en moi comme dans un livre ouvert, et un petit sourire de satisfaction apparu sur son visage. Mavis : Ah, tu panique. Cela prouve que tu n’es pas invincible. Je pense même que tu es inoffensive, tu n’as que ta connaissance. Je dis vrai ? Je ne répondis pas. Erreur. Mavis : Vu ta réaction, je suis sure à 89% que tu n’a pas de magie. Cette fois ci, je lui lançais un regard assassin. Mavis : En colère ? Très bien, je m’en vais donc. Puis sa silhouette disparue. Quel soulagement... Mavis était vraiment forte quand il s’agissait de lire entre les lignes. Comment allais-je me sortir de là ? Si Mavis continuait de découvrir des choses sur moi comme ça, il en sera bientôt fini de moi... Mais elle était maligne, c’est la stratège des fées... Mon 18/20 de moyenne de maths ne valait rien du tout à côté... Je ne faisais jamais mes devoirs, mais ma mémoire photographique était-elle que je retenais tout, comme ça, juste en écrivant la leçon... Depuis le début, je pensais que ce voyage serait mieux que la « réalité », j’y vivrai les aventures que j’ai toujours rêvé, et je modifierai la trame de l’histoire comme bon me semble... Mais non. Non. J’en suis sure maintenant. Cette histoire va tourner au cauchemar. Je le sens. Je le vois. Je le sais. J’essaye de retenir les larmes qui coulent sur mes joues... Impossible... Je regarde par la fenêtre. C’est déjà l’aurore... Le dégradé fait par le soleil levant est magnifique, et, l’espace d’un instant, j’oubliais tous mes soucis... Si seulement cet instant pouvait durer... Si seulement... Mais non, il se finit aussi vite qu’il était venu. Les bonnes choses ont toujours une fin, dit-on. Et les mauvaises ? Je ne pensais que cette règle s’applique aussi aux mauvaises choses. Et maintenant, j’ai la certitude que non. Quelle est la vie qui m’attend, piégée dans les pages de ce livre ? Aurais-je au moins une vie digne de ce nom ? |